A Nottingham, des propriétaires viennent, avec l’aide d’une galerie privée, de vendre un Banksy qui égayait l’un de leurs murs – la célèbre petite fille au hula-hoop. L’artiste, pourtant, a été le grand oublié de cette transaction.
Artiste ou collectif anonyme célèbre, Banksy propose des œuvres de street art peintes au pochoir, égratignant l’époque avec poésie et dérision. Citons la Fille au Tympan Percé, la Petite Fille au Ballon ou la récente Aachoo !. L’artiste souhaite garder son identité secrète pour mettre en valeur son engagement politique et social sans être inquiété par la police – et ce malgré quelques indices et hypothèses sur son identité potentielle.
Certes, ce statut anonyme nourrit le mythe autour de sa personne en tant qu’artiste, mais aussi autour de ses œuvres et de la liberté, dans le fond et la forme de sa production. Mais il peut aussi s’avérer néfaste, jusqu’à nier potentiellement à Banksy la propriété de ses œuvres.
Une analyse de Amélie Boutinot, enseignante-chercheuse à l'Ecole de management Strasbourg et Raffi Duymedjian, professeur associé et Sylvain Colombero, maître de conférences à Grenoble école de management (GEM).
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