Acculturation alimentaire des expatriés, le choc des cultures
Bière préférée aux abonnés absents, beurre de cacahuète trois fois plus cher que dans son pays d’origine… Raficka Hellal-Guendouzi, chercheuse au Bureau d'économie théorique et appliquée (Beta), s’est penchée à travers une thèse soutenue en décembre 2020 sur les expériences d'expatriation et les comportements de consommation. Et ce en étudiant le cas de l'acculturation alimentaire des expatriés professionnels et de leurs familles.
« J’ai toujours eu un intérêt pour la thématique de l’alimentation en lien avec la diversité culturelle. Durant mon master en 2006 je me suis intéressée à l’acculturation alimentaire des immigrés nord-africains en France. Une problématique que j’ai continué de côtoyer dans mes différents emplois. Notamment au sein d’une entreprise où j’étais en charge de l’étude des comportements alimentaires pour la zone Amérique latine et Moyen-Orient. J’ai également été très active au sein de l’association Smile à Strasbourg qui organisait des apéros culturels réunissant des expatriés. Actuellement enseignante à l’Ecole de management de Strasbourg, ce projet de thèse c’est à 50% un objectif personnel et 50% professionnel. »
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