Les différentes listes d'élus au conseil d'administration disposent désormais d'une possibilité d'expression libre dans chaque numéro de L'Actu. Les contenus de cette rubrique de L'Actu sont sous la responsabilité directe des auteurs de chaque tribune, conformément aux règles sur lesquelles les listes se sont accordées.
Expression des listes d'élus du conseil d'administration
La tribune des élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES
Ce mardi 26 janvier 2021, des étudiant-e-s de l’Université de Strasbourg, sous l’impulsion de l’AFGES et de ses associations, ont décidé de se mobiliser sur les campus universitaires. Cette mobilisation a pris la forme de cours suivis en présentiel, avec le soutien des personnels de l’Université, dans les amphithéâtres qui ont repris vie à cette occasion. Les étudiant-e-s et les enseignant-e-s avaient pour objectif de démontrer qu’il est possible de retourner à l’Université en suivant un protocole sanitaire très strict, dans la même mesure que les collégien-ne-s et lycéen-ne-s, ainsi que les travailleur-se-s.
Les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES ont soutenu la mobilisation en proposant au vote de la CFVU une motion symbolique. Celle-ci réaffirme la volonté de la CFVU de rouvrir kes portes de l’Université aux étudiant-e-s, avec des jauges à 50 %, pour dispenser ses enseignements en présentiel.
Notre hotline (hotline@afges.org) vous permet de contacter vos représentant-e-s en cas de problème, nous ferons notre maximum pour vous accompagner dans leur résolution.
Les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES
Date de première parution : vendredi 29 janvier 2021
Tribune Alternative
Les élus des listes Alternatives vous proposent différents bilans sur le fonctionnement de l’Université de Strasbourg :
- Enquête auprès des personnels de l'Université de Strasbourg
https://git.unistra.fr/conseils/enquete-unistra-2019/-/blob/master/enquete-unistra-2019.pdf
- Evolution du classement QS de l'Université de Strasbourg
https://www.topuniversities.com/universities/universite-de-strasbourg
- Bilan du fonctionnement des conseils « Où en sommes-nous à l’Université de Strasbourg ? »
Date de première parution : vendredi 19 juin 2020
CFDT
La CFDT demande l’ouverture d’une concertation sur un plan de recrutement et des mesures financières d’urgence pour les universités.
Le Sgen-CFDT se réjouit des annonces du Premier ministre sur la réouverture partielle en présentiel des universités dès le début du mois de janvier et demande l’ouverture rapide d’une concertation sur un plan de recrutement d’urgence et sur les compensations financières liées à la crise sanitaire.
Les difficultés rencontrées par de nombreux étudiants ont poussé notre organisation à demander, dès le 26 novembre, une réouverture partielle en présentiel dès le début du second semestre. Malgré les efforts déployés par les établissements pour accompagner au mieux les étudiants y compris socialement et l’investissement important de l’ensemble des agents de l’enseignement supérieur, les décrochages se multiplient. Il était donc urgent d’agir.
Mais le Sgen-CFDT est une organisation responsable et consciente que la situation sanitaire ne sera pas encore sûre en janvier. Une troisième vague n’est pas à exclure. C’est pourquoi le Sgen-CFDT plaide pour une reprise partielle, progressive et mesurée. Il demande avant tout que les décisions soient collégiales et organisées par territoire, selon la situation sanitaire, avec l’appui des Agences Régionales de Santé et l’avis des instances des universités, en particulier avec les mandatés des CHSCT et les élus étudiants. C’est cette collégialité qui permettra de prendre les bonnes décisions sur les conditions de la reprise : la jauge de présentiel, les publics étudiants prioritaires pour le présentiel, le type d’enseignement à prioriser (TD plutôt qu’amphi …) etc.
Les personnels et les étudiants doivent être informés le plus tôt possible de la date de la reprise en présentiel et de ses modalités précises. Ils doivent avoir le temps d’anticiper, d’organiser formation par formation, département par département, site par site, les modalités d’une reprise respectueuse des exigences sanitaires, des conditions de travail des agents déjà fortement éprouvés et d’un accueil sûr des étudiants. Trop souvent au cours des mois écoulés, des décisions ont été prises sans concertation des représentants des personnels et des étudiants avec l’urgence comme excuse. Celle-ci ne sera pas entendable dans les jours et les semaines à venir. En effet, tant au niveau ministériel que dans chaque établissement, nous disposons, d’ici mi-janvier, du temps nécessaire pour que la reprise soit à la hauteur de l’enjeu : assurer un niveau de propagation du virus le plus bas possible afin que la reprise en présentiel dans les universités, si indispensable, soit durable.
D’autre part, pour limiter les décrochages, il faut impérativement travailler en proximité avec les étudiants concernés. Cela nécessite un plan de recrutement en urgence pour améliorer le taux d’encadrement qui n’a cessé de se dégrader depuis dix ans, creusant un peu plus l’écart avec les CPGE. Les universités ont perdu de nombreux postes, alors que le nombre d’étudiants est, lui, constamment en hausse. Elles ne pourront donc répondre à l’enjeu de l’accompagnement sans personnels supplémentaires. Enfin, les dépenses et la perte de recettes engendrées par la crise sanitaire pèsent lourdement sur les budgets des établissements. L’État doit donc annoncer rapidement des mesures d’accompagnement, comme il le fait légitimement pour les entreprises. Le Sgen-CFDT demande qu’une concertation avec tous les acteurs de l’ESR s’ouvre rapidement sur ces deux sujets : plan de recrutement, compensations financières liées à la crise.
Covid-19 : trouvez les réponses à vos questions sur le site de la CFDT
Date de première parution : vendredi 11 décembre 2020
CGT/Snasub-FSU
L'université, pour réussir
Des vertus d’une opposition politique
La rentrée est une période de stress et de « retour aux affaires » pour tous les membres de la communauté universitaire. Les mauvaises habitudes ont pourtant tendance à reprendre bien vite le dessus, malgré les bonnes résolutions de l’été.
Les élu.e.s du Conseil d’administration de la liste « l’Université, pour réussir », voudraient par cette tribune tirer une sonnette d’alarme.
Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons été contraints de reporter le vote du budget rectificatif n° 2, du budget prévisionnel N1-N2 pour 2020 et du bilan social. Jour de grève certes. Mais pour obtenir quoi ? Convoqués à nouveau le 1er octobre nous avons adopté ces trois textes avec pour seule conséquence un retard pour tous les services de l’université. Le report du BR 2 rend simplement plus complexe de consommer les crédits engagés au titre de l’année 2019 et de recevoir les ressources qui les alimentent.
La démocratie suppose des droits et de devoirs pour la majorité que nous sommes ; tout comme pour l’opposition. Nous avions déjà dit notre surprise de constater, il y a quelques mois, que lors du vote stratégique de l’exonération de principe des droits d’inscription des étudiants extra-communautaires, les élu.e.s d’Alternative avaient quitté la salle sans même laisser de procurations. Nous avons été parfois inquiets de constater la multiplication des refus de prendre part aux votes ou des abstentions « pour faire mieux » alors que l’abstention vaut, dans notre université, vote négatif. On peut discuter à l’envi des choix stratégiques qui sont faits (ou pas) ; encore faut-il pouvoir discuter. Cette rentrée du Conseil d’administration laisse augurer des batailles procédurales qui ne feront pas avancer le débat et qui feront que les choix, difficiles cette année, seront arbitrés sans l’opposition légitime de notre Conseil.
Date de première parution : vendredi 4 octobre 2019
SNPTES
La crise sanitaire du Covid-19 modifie et bouleverse notre rapport du travail
Depuis le 11 mai, nos lieux de travail s’animent à nouveau dans le cadre d’une reprise parcellaire de l’activité sur site mise en place au sein de l’établissement. Il s’agit maintenant de redémarrer progressivement les activités sur site jugées nécessaires, ne pouvant tout particulièrement pas s’exercer à distance. Pour le SNPTES, le travail à distance doit être privilégié et rester la règle, tout en améliorant au fil du temps les conditions de travail de nos collègues.
Cette reprise du travail sur site doit être organisée pour limiter la présence sur site. Pour le SNPTES, il n’est pas question d’un retour au travail habituel mais bien d’une prise de fonctions avec de nouvelles conditions de travail. Il est important pour cela que chaque structure informe, oriente, accompagne et forme ces arrivants sur site, pour qu’ils appréhendent et adoptent ces nouvelles règles à prendre en compte pour la sécurité de tous.
Le Comité Technique d'Etablissement et la Commission d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail de l'université ont validé le plan de reprise de l'activité de l'université (PRA). Chaque structure a décliné son PRA, pour lequel vous auriez idéalement du être consultés. Ces documents listent en particulier les mesures d'hygiène et de sécurité adaptées aux activités de votre structure. Vous devriez pouvoir disposer de votre PRA ou à minima avoir pris connaissance des instructions liées à vos activités.
L'urgence et l'incertitude de la situation font que ces documents du PRA sont amenés à évoluer. Ainsi, n'hésitez pas à contribuer à l'élaboration et au suivi des mesures en vous manifestant auprès de votre encadrement.
A minima, vous devrez être informé de l'évolution de ces mesures de protection.
Pour le SNPTES, le redémarrage des activités présente un niveau élevé de risques, davantage que la phase d’arrêt que nous avons connu. La reprise doit être progressive et réajustée autant que de besoin.
Notre organisation du travail s’adapte face au virus, évolue et s’enrichit, pour gagner en souplesse et efficacité. Ce ne sera plus un retour d’avant le confinement. Sachons ensemble, avec le SNPTES, tirer un bilan de cette période pour progresser et avancer.
Nous traversons actuellement un épisode inédit que nul n’aurait imaginé il y a quelques mois. Chacun de nous, étudiant, personnel BIATSS, enseignant ou enseignant chercheur est touché. Pour autant, un service public de formation et de recherche de qualité est maintenu.
C’est pour le SNPTES la preuve que la notion de service public et l’engagement de chacun à le faire vivre existe bien. Les femmes et les hommes qui portent notre université démontrent au quotidien leurs capacités à s’adapter à cette situation de crise.
Le SNPTES tient à saluer et à exprimer toute sa gratitude à ces personnels qui s’investissent au quotidien tant dans l’accompagnement pédagogique des étudiants que dans la continuité des activités de recherche et de fonctionnement des services.
Une attention toute particulière doit être apportée à nos étudiants en cette période d’examens et de contrôle des connaissances. Pour le SNPTES, cette crise sanitaire majeure ne leur permet souvent plus de se former et de préparer les examens sereinement. Pour cela, le SNPTES demande que la bienveillance soit la règle pour la mise en œuvre des examens et des délibérations de jurys. De même, les modalités d’examens exceptionnelles se doivent d’être en cohérence avec les conditions de travail des équipes pédagogiques et des personnels BIATSS.
Aujourd’hui, cette crise nous montre que les personnels de notre université ont réalisé le tour de force d’assurer la continuité de notre service public de formation et de recherche en donnant le meilleur d’eux-mêmes. Cette crise nous amène à une réflexion profonde et à un changement de paradigme indispensable dans la gestion des ressources humaines.
Pour demain, le SNPTES appelle de ses vœux que cette épreuve soit le catalyseur d’un changement radical et qu’elle conduise à ce que la confiance et la bienveillance deviennent les maîtres-mots.
Pour le SNPTES cette situation exceptionnelle nécessite un accompagnement au plus près du terrain.
Ne restez pas seuls, contactez vos délégués locaux SNPTES, vos élus SNPTES, venez échangez avec nous sur notre forum.
Pensez à prendre soin de vous et soins des autres.
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Site académique du SNPTES
Forum SNPTES
Date de première parution : vendredi 15 mai 2020